Insuffisance rénale chez le chat : les causes et symptômes

insuffisance rénale

Tout savoir sur l’insuffisance rénale chez les chats.

Comme l’organisme humain, celui des animaux est sujet à des dysfonctionnements de certains organes, notamment lorsqu’il atteint un âge avancé.

L’exemple le plus fréquent de ce genre de dysfonctionnement est l’insuffisance rénale, qui touche près d’un chat sur cinq.

Que savoir sur cette maladie et comment procéder en cas de troubles ?

Causes et symptômes de l’insuffisance rénale chez le chat

L’insuffisance rénale est un dysfonctionnement observé au niveau des reins. Cette maladie implique une mauvaise élimination des toxines dans le sang. Elle se manifeste le plus souvent chez les chats vieillissants, âgés de plus de 8 ans.

On distingue deux types d’insuffisance rénale : aigüe et chronique. L’insuffisance rénale aiguë est la forme réversible. Elle peut apparaitre de manière brutale. Ses causes sont diverses et multiples.

La maladie, sous sa forme aiguë, peut survenir dans de nombreux cas : suite à une déshydratation sévère, des troubles du flux sanguin liés à une insuffisance cardiaque ou une hémorragie importante, ou encore une obstruction du système urinaire lors de calculs par exemple.

Les toxines comme celles contenus dans les liliacées peuvent également engendrer la maladie lorsque le chat les ingère (en machônnant ou mangeant du Lys). On observe alors chez le chat atteint des symptômes comme une fatigue accrue, un manque d’appétit, des vomissements, de la diarrhée, une trop faible production d’urine, et plus rarement, des crises convulsives.

L’insuffisance rénale chronique est lquant à elle la deuxième cause de mortalité enregistrée chez les chats. Environ 20 % des chats en sont atteints. Elle apparait progressivement puis devient irréversible. L’origine réelle de cette affection chez la majorité des chats atteints reste encore inconnue.

Néanmoins, certaines études ont révélé que chez le chat de race persan, il s’agit d’une prédisposition génétique à une maladie rénale connue sous le nom de « polykystose rénale ».

Les symptômes les plus récurrents sont la polyurie (augmentation de la quantité d ‘urine) et la polydipsie (augmentation importante de la consommation d’eau).

Ils sont accompagnés de signes d’anémie : perte d’appétit, perte de poids, et fatigue.

insuffisance rénale chat

Les traitements

Le traitement de la maladie est prescrit suite à un diagnostic établi par un vétérinaire. Il doit réaliser une série d’examens à partir d’une prise de sang et d’une prise d’urine notamment. Par la suite, il peut établir un traitement adapté qu’il s’agisse d’une insuffisance rénale aigüe ou chronique.

L’insuffisance rénale peut nécessiter une dialyse. Cette pratique reste rare, car elle est très coûteuse : il faut compter 3000 € environ. Lorsque ce genre de prise en charge est envisagé, il vaut mieux bénéficier d’une bonne mutuelle pour chat qui sera à même de rembourser une partie, ou la totalité des frais vétérinaires.

En outre, il est recommandé d’opter pour une alimentation adaptée. Ses objectifs devraient être de limiter les apports en protéines et en phosphore.

En cas d’altération aigüe des reins, les traitements préconisés sont multiples. Leur principal but est de rétablir le fonctionnement normal des reins.

En réalité, les soins dépendent de la cause de la maladie, de l’âge du chat et de la rapidité de l’intervention du vétérinaire. Le principal traitement est la perfusion intraveineuse.

Les valeurs rénales et la production d’urine sont mesurées en permanence pour vérifier si le fonctionnement normal des reins est rétabli.

Des mesures préventives

L’insuffisance rénale aigüe ou chronique est une maladie très grave. Elle limite l’épanouissement du chat et elle se révèle très handicapante.

Afin de protéger ce quadrupède, il est recommandé d’adopter certaines bonnes habitudes. Faites des visites de contrôle régulier chez votre vétérinaire.

Il est également important – particulièrement chez les chats seniors – d’opter pour une alimentation avec un apport réduit en minéraux, particulièrement le phosphore.

Dans les croquettes par exemple, le taux de phosphore ne devrait pas dépasser 0.8%. Cela permet de soulager la fonction rénale.


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